Vélib, Vélib...
Du Vélib, ça on en parle. Oui ! Mais à Amiens ? Que se passe-t-il pour les vélos ?
Parce
qu'il faut le savoir, même si je suis obligée de traverser ma petite
maison, de survoler la table de cuisine, d'éviter le sèche linge et de
faire attention de ne pas me prendre les roues dans le tapis pour faire
sortir mon vélo de sa petit cour et le faire rejoindre son terrain de
jeu préféré : la rue, et bien malgré tout ça, je reste une adepte du
vélo quand il s'agît d'aller en centre-ville. Pouvoir se garer juste
devant le magasin convoité alors que tout le centre-ville est piéton,
quelle joie ! Quel sentiment de liesse par rapport aux fois où l'on
fait le même trajet, mais en voiture, où il faut trouver une place de
parking, courir après un parcmètre, laisser sa petite aubole, recourir
jusqu'à la voiture, marcher des plombes jusqu'aux rues commerçantes...
Oui dans ces cas-là, prendre son vélo est jubilatoire !
Et depuis ma selle, j'ai l'immense plaisir d'observer les efforts de la mairie en faveur de la vélocipédie urbaine, et je rigole (jaune). D'un côté, il y a les vélos verts, sur lesquels je n'ai rien à dire, si ce n'est qu'il est regrettable qu'il n'existe pas plus de points de location (un seul, ça fait pas beaucoup quand même), ce qui du coup semble favoriser une certaine tendance à l'appropriation par Pierre, Paul ou Jacques, qui ayant utilisé le vélo vert pour rentrer chez lui, ne va pas le ramener au point de location pour refaire à nouveau le trajet... à pied ! Le principe de pouvoir louer son vélo à un endroit, et de pouvoir le déposer à un autre, sans aller jusqu'à une débauche de bornes comme à Paris, me semble tout de même assez intéressante pour que la mairie se penche sur la question, mais cela na pas l'air d'être le cas. Bon en même temps, j'avoue ne pas être une fidèle des informations municipales, je ne me base que sur ce que je vois, mais quand même...
Bon allez, tout ça c'est bien joli, mais ce qui me fait vraiment le
plus rire, ce sont les pistes cyclables. Ah ça ! On en fait de la piste
cyclable ! Là ou s'est inutile et surtout là où c'est pas trop dur.
Parce que la rue est large et calme, ou parce qu'il existe déjà une
contre-allée, que le cycliste extrèmement débrouillard aurait su
trouver tout seul même s'il n'y avait pas eu la si jolie bande verte et
le petit panneau bleu.
C'est vrai que c'est pas facile de se
creuser les méninges pour résoudre des problèmes de partage de la
chaussée là où il y en a vraiment(des problèmes, hein, pas des
chaussées !). Alors que c'est tellement simple de faire des kilomètres
de pistes cyclables bien visibles de l'électeur, sans trop se casser la
tête. Agir pour le confort et la sécurité des cyclistes ? Non !
Peaufiner sa communication pour la prochaine élection ? Oui !
Alors
là vous vous dites, Gaëlle elle exagère un brin, elle est de parti pris
parce que la Mairie n'est pas du côté qu'elle voudrait, elle a les
boules d'avoir pour Président un nain teigneux alors elle s'énerve
toute seule dans son coin. Qu'est-ce qui nous prouve tout ça, d'abord ?
Allez, voici donc un exemple.
Voilà une belle piste cyclable toute
neuve, qui est un cas typique illustrant l'atticle 22 : déme..dez-vous
! En arrivant sur le carrefour, plus rien ! Enfin, si. Une flèche qui
t'indique que par là-bas, c'est free-style. Ben oui, c'est trop
compliqué vous comprenez. Alors que c'est justement là que le cycliste
aurait besoin d'un coup de main signalisation.
Résultat, et sans transition, pour me radoucir l'humeur, voilà ce que je fais en rentrant chez moi :
Oouuhh ! Que c'est choupinou ces pitites religieuses au chocolat...
Aaaahh ! Ca va déjà mieux...